Les chats seraient-ils aussi cons que les humains ?

L’article est intéressant car il permet de comparer le niveau de la connerie humaine avec celle des chats. Se reproduire jusqu’à en crever de faim ? En voilà une bonne question.
Pascal Sevran, condamnant les forts taux de natalité en Afrique et en particulier au Niger, écrivait dans son livre le privilège des jonquilles paru en 2006 : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger] — est-ce un pays ou un cimetière ? — où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort »
Il est aussi débile de filer du fric à des ONG qui prétendent lutter contre la faim (et qui au contraire ne font qu’aggraver la situation) que du filer du ronron à des greffiers en situation de surpopulation.
Maintenant le nettoyage par le vide à coup de fusil ou de machette, n’a pas trop d’efficacité, la fécondité qu’elle soit humaine ou féline est suffisamment élevée pour colmater le déficit rapidement. Quand à la stérilisation, ça l’est encore moins. Tout régime plus ou moins autoritaire qui a tenté l’expérience a systématiquement échoué. Les lois de la nature analysées par Darwin et synthétisé sous la forme de sélection des espèces, restent toujours d’actualité. Le vainqueur final reste toujours celui qui a réussi à plus se reproduire et à obtenir la plus grande descendance. Est-ce forcément le meilleur sur le plan de l’éthique, de la morale ? Est-ce que ça tire vers le haut, le niveau moyen de cette population humaine ou féline ? Hmmmm …
https://fr.news.yahoo.com/chypre-d%...
A Chypre, le défi de nourrir des chats en surpopulation
Alice Hackman31 décembre 2016
Paphos (Chypre) (AFP) - L’impératrice romaine Hélène a fait venir des chats à Chypre pour se débarrasser des serpents, dit la légende. Des siècles plus tard, la population de ces félins connaît une croissance difficilement contrôlable.
Après l’arrêt d’un programme gouvernemental de stérilisation il y a cinq ans, austérité oblige, de nombreux bénévoles à travers l’île méditerranéenne tentent de nourrir, parfois avec leurs propres ressources, des centaines de chats.
Au Tala Monastery Cat Park, dans la région de Paphos (sud-ouest), des volontaires britanniques affirment dépenser environ 2.100 euros —des donations— par mois pour les nourrir.
Le refuge a atteint sa capacité limite d’accueil cet automne, confie sa fondatrice Dawn Foote. "Quelque chose doit changer. Dans deux ans, nous ne serons plus capable de faire cela", poursuit-elle.
Ils sont des centaines de milliers de chats pour un million d’habitants sur l’île, avance Dinos Agiomamitis, à la tête d’une association de protection des chats.
Alors qu’une chatte met bas jusqu’à huit chatons par an, rappelle un vétérinaire interrogé par l’AFP, une campagne de stérilisation est indispensable pour limiter leur expansion.
Or en 2011, alors que l’Etat commençait à limiter les dépenses avant une grave crise financière, il a suspendu un programme d’un coût annuel de 50.000 euros pour stériliser un total de 1.700 chats, indique Dinos Agiomamitis, basé dans la capitale Nicosie.
"Ces cinq dernières années, ils n’ont rien fait. Imaginez combien de chatons cela représente !", ajoute M. Agiomamitis, chef de Cat PAWS Cyprus.
Réductions pour stérilisation -
Depuis l’arrêt de ce programme, les fonds octroyés aux services vétérinaires publics, explique leur chef Christodoulos Pipis, se concentrent sur des problèmes qui ont davantage d’impact sur l’économie du pays, comme les maladies affectant le bétail.
Afin d’aider les Chypriotes, durement touchés par la crise, à contrôler les naissances de chats, l’association de M. Agiomamitis fournit des bons de réduction pour des stérilisations chez des vétérinaires partenaires.
Elle aide aussi la municipalité à attraper les chats non stérilisés.
Sous un oranger, un élégant félin à la robe noire et blanche lorgne de la pâtée placée juste à l’entrée d’une cage métallique.
"Si vous donnez de la nourriture à dix chats dans votre quartier et vous (...) ne les stérilisez pas, très vite vous vous retrouverez" avec des dizaines d’autres, prévient M. Agiomamitis, en attendant patiemment que le chat s’approche de l’appât.
Le chat entre dans la cage et le piège se referme sur lui. Il rejoint dans le pick-up de M. Agiomamitis sept autres félins attrapés de la même façon, et attendant d’être conduits chez le vétérinaire.
Dans le centre de Nicosie, nombre de chats errent dans les ruelles et près des restaurants, et les touristes repoussent parfois ceux qui s’approchent trop près de leur assiette.
Si le mythe de l’impératrice Hélène est largement répandu à Chypre, l’archéozoologue français Jean-Denis Vigne soutient que la présence des chats à Chypre remonte à bien plus loin que le 4e siècle.
Des fouilles de villages du Néolithique ont mis au jour des restes de chats et ont prouvé la domestication de l’animal sur l’île plusieurs milliers d’années avant Jésus-Christ, affirme le scientifique.
Chasseurs de souris -
Les restes des chats les plus anciens ont été découverts en 2013 dans le village de Klimonas, près de la ville méridionale de Limassol, et datent de 9.000 à 8.600 avant J.C., selon M. Vigne.
"Les chats ont été introduits à Chypre (...) pour chasser les souris", ajoute-t-il.
Alors que les premières cultures de céréales datent de la même époque, "nous savons que l’accumulation des stocks de céréales attiraient beaucoup de souris dans les villages", explique-t-il.
Sans perspective d’une nouvelle campagne de stérilisation, des Chypriotes comme M. Agiomamitis ont décidé de s’occuper de cette population en plein boom.
Puisant dans leurs ressources, lui et sa femme disent nourrir jusqu’à 150 chats très tôt tous les matins avant d’aller travailler.
Cet artisan bâtisseur spécialisé dans la construction de cheminée affirme que le couple dépense ainsi entre 600 et 700 euros par mois, un vrai défi alors que les clients se font rares et que le salaire de son épouse, professeur de musique dans le public, a été amputé dans le cadre des mesures d’austérité.
Avant l’aube, M. Agiomamitis, guidé par une lampe frontale, rentre dans un cimetière et dépose cinq assiettes pleines de nourriture par terre, non loin de dizaines d’yeux brillants dans le noir.
Son épouse Aggeliki les invite à venir déguster le mélange de viande et de riz. "C’est comme au restaurant", lance-t-elle.