Arrêts maladie de complaisance chez les conducteurs de la RATP

En arrêt maladie pour foutre le merdiers tout en étant payé par ses cons de cotisants du général : je ne ferais qu’un seul commentaire :

B A N D E D ’ E N C U L É S

Et vivement l’automatisation de toutes les lignes !


Grève : le nombre d’arrêts maladie à la RATP a explosé depuis le début du mouvement

Comparé à la même période l’année dernière, le nombre d’arrêts a notamment triplé chez les conducteurs de métro, selon des informations du Parisien confirmées par la RATP. Par Le Figaro

Au vingtième jour de la grève contre la réforme des retraites, il serait futile de rappeler que les usagers de la RATP sont fatigués. Et ils ne sont apparemment pas les seuls. Selon des informations du Parisien, confirmées au Figaro par la RATP, le nombre d’arrêts maladie chez les 3000 conducteurs du métro parisien a été multiplié par trois entre la première quinzaine de décembre 2018 et celle de cette année. À lire aussi : Grève à la SNCF et à la RATP : le point sur les perturbations des 24 et 25 décembre

Le quotidien rapporte en détail qu’entre le 10 et le 16 décembre 2018, 141 arrêts maladies était dénombrés par jour. En 2019, ce nombre est de 446. Sur la deuxième semaine de grève, l’augmentation est même de 321%. Au 15e jour de grève, jeudi 19 décembre, 646 arrêts maladies ont été décomptés... soit près de 20% des effectifs. La RATP intensifie ses contrôles

Même constat parmi les 850 conducteurs de RER : les arrêts ont progressé de plus de 300% également. Enfin, chez les 15.000 machinistes du transporteur francilien, on note une augmentation du nombre d’arrêts maladie de plus de 170%.

La RATP confirme les chiffres du Parisien mais ne souhaite pas s’exprimer sur le sujet. Du côté des syndicalistes, on dénonce une « chasse aux sorcières ». Selon un représentant interrogé par RTL ce matin, « les passagers mécontents, la pression des grévistes sur les non-grévistes et la difficulté de travailler dans un trafic dense » pèsent psychologiquement sur les salariés. « Je ne peux pas commenter cette information. Nous n’avons ni accès aux taux de grévistes, ni aux déclarations maladie. Contrairement à la SNCF, la direction de la RATP pratique l’omerta », a commenté Bertrand Hammache à la CGT-RATP, contacté par l’AFP. L’UNSA, le syndicat majoritaire, n’a pas souhaité réagir.

Toujours selon les informations du Parisien, des vérifications ont été faites pour déterminer si ces arrêts maladies n’ont pas été délivrés par les mêmes médecins. Elles se sont toutefois révélées négatives. À la suite de ces informations, la RATP a décidé d’approfondir le contrôle des agents malades. Sur les 380 dossiers contrôlés, 90 ont fait l’objet d’une suspension de l’indemnisation maladie. Dans une grande majorité de ces cas, la sanction se justifie par l’absence du malade à son domicile lors de la visite du médecin de contrôle.