Le déconophone politique en marche !

Je pensais naïvement que le démarchage téléphonique par automate d’appel était interdit. Eh bien non, ces putes de la politique ont tous les droits y compris de faire chier à n’importe quelle heure ! J’étais déjà inquiet de ce genre de dérive dès 2005 où Alain Carignon avait emmerdé 50 000 grenoblois en pleine nuit (http://deconophone.free.fr/spip.php...)

Comme l’écrivait Michel Audiard, les cons, ça ose tout. Et c’est même à ça qu’on les reconnaît ! Et donc qu’il ne faut pas voter pour eux.

Municipales : comment Agnès Buzyn a appelé 500.000 électeurs en une journée

À trois jours des élections municipales, la candidate de La République En Marche a effectué 500.000 appels ce vendredi, grâce à un message enregistré. Une opération peu habituelle et contestée. Par ALBAN BARTHELEMY et Mathilde Siraud

Nombreux sont les Parisiens à avoir reçu un appel téléphonique, ce vendredi, d’Agnès Buzyn, candidate LREM à la mairie de Paris. Dans un message préenregistré d’environ une minute, elle évoque tout d’abord l’allocation d’Emmanuel Macron de jeudi soir, confirmant le maintien des élections municipales avant de réaffirmer sa volonté de « tourner la page » de la politique menée actuellement à Paris, et de conclure « Dimanche, votez Agnès Buzyn ! ».

Interpellés par la démarche, de nombreux internautes s’en sont ouvertement plaints sur le réseau social Twitter : « Comment se sont-ils procurés mon numéro », se demande ainsi Hélène.

Contactée par Le Figaro, la direction de campagne d’Agnès Buzyn confirme que la société « Self Contact » a effectué 500.000 appels, ce vendredi, pour le compte de la candidate. « Ça coûte le prix d’un gros meeting », soit quelques dizaines de milliers d’euros, indique l’entourage de l’ex-ministre de la santé, qui avait justement renoncé à l’organisation d’une réunion publique. « Les retours sont globalement excellents, les taux d’écoute battent tous les records, le prestataire n’avait jamais vu d’aussi bons taux d’écoute », se félicite-t-on au QG de campagne.

« Je ne pensais pas que ça ferait de telles vagues », concède une autre source interne, alors que l’opposition, et notamment l’équipe de la maire sortante Anne Hidalgo, a vivement contesté cette opération. En plus des appels, des SMS ont également été envoyés massivement. Une démarche qui est légale en France : en 2017, lors de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron avait déjà eu recours au même procédé.