Un an après le viol et du meurtre de Lola Daviet par Dahbia Benkired
Un an après le viol et du meurtre de Lola Daviet par Dahbia Benkired
Suite de l’article http://dqp.fr/spip.php?article261
Deux articles issu du Figaro du 14/10/2023 pour appuyer mes pensées :
https://www.lefigaro.fr/faits-diver...
https://www.lefigaro.fr/faits-diver...
Alors que les terroristes islamistes (pléonasme tant les deux mots sont systématiquement liés) du hamas ne sont toujours pas désavoués par la faction islamogauchiste LFI, et qu’un professeur de lettre s’est fait "buter"* la veille par un tchetchène islmamiste, la famille de Lola dévastée pour toujours continue de pleurer leur petite puce violée et tuée par une parasite d’importation forcée. Un journaliste a fait le point un an après le drame et ce n’est pas brillant !
* Ce sont les terroristes islamistes qu’il faut aller buter jusque dans les chiottes pas les profs !
Meurtre de la petite Lola : où en est l’enquête un an après ? Par Guillaume Poingt Publié le 14/10/2023
La fillette de 12 ans a été tuée dans son immeuble du 19e arrondissement de Paris, le 14 octobre 2022. La principale suspecte, Dahbia Benkired, est toujours en détention provisoire.
Le crime avait ému et horrifié toute la France. Le 14 octobre 2022, le corps sans vie de la petite Lola, 12 ans, était retrouvé dans une malle en plastique, déposée dans les parties communes de la résidence du 19e arrondissement de Paris où la fillette blonde vivait avec ses parents.
Une Algérienne aujourd’hui âgée de 25 ans, Dahbia Benkired, avait été interpellée puis mise en examen. Elle est suspectée d’avoir violé, torturé et tué la fillette dans l’appartement de sa sœur, qui vivait dans le même bâtiment que les parents de Lola. La mise en cause était en situation irrégulière et visée par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Un an après les faits, où en est-on ? La suspecte toujours en détention provisoire
L’enquête, confiée à la brigade criminelle sous la houlette de deux juges d’instruction, est toujours en cours. Mise en examen pour « meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans », Dahbia Benkired est en détention provisoire depuis octobre 2022. Elle a été transférée fin février de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) vers une unité pour malades difficiles (UMD) d’un hôpital psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne). Elle s’y trouve toujours actuellement.
En détention, Dahbia Benkired se tapait la tête contre les murs, s’était rasé partiellement le crâne et se montrait parfois agressive à l’égard des surveillants pénitentiaires. Ce comportement problématique, représentant une menace pour elle-même et pour autrui, a conduit à son transfert en psychiatrie. « Cette hospitalisation forcée ne change rien à son statut. Elle n’a pas été déclarée inapte à la détention », précise une source judiciaire. L’état psychiatrique de la suspecte pose question
L’état psychiatrique de la suspecte est au cœur de l’enquête. Selon une première expertise, la suspecte ne souffrirait « d’aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou alterné son discernement ». Le médecin précise que les faits qui lui sont reprochés sont « bel et bien en rapport avec un trouble grave et complexe de sa personnalité » et qu’elle présente une certaine « dangerosité » ainsi qu’une « absence d’empathie et de culpabilité ».
Dans les dossiers criminels les plus graves, lorsque la question de l’abolition ou de l’altération du discernement se pose, les juges d’instruction peuvent ordonner deux voire trois expertises psychiatriques du mis en examen. La dernière expertise étant souvent confiée à un collège d’experts. « Plus c’est compliqué, plus le magistrat va demander une pluralité d’avis », résume une source judiciaire.
À l’issue de l’information judiciaire, qui devrait prendre fin courant 2024, le parquet de Paris prendra ses réquisitions puis les juges d’instruction trancheront. Dahbia Benkired sera-t-elle jugée par une cour d’assises ou déclarée pénalement irresponsable ? Les juges ont aussi la possibilité de renvoyer l’affaire devant la chambre de l’instruction afin que cette dernière statue sur l’irresponsabilité pénale durant une audience. Une famille dévastée
De leur côté, les parents de la petite Lola ont quitté Paris pour retourner vivre dans le Pas-de-Calais d’où est originaire le père de la fillette.
« La mère de Lola souhaite pour sa part conserver sa peine en privé. À ce stade, elle a besoin de se réapproprier sa fille qui lui a été arrachée et a fait l’objet de tant de paroles publiques », nous indique son avocate, Me Clotilde Lepetit. « Elle entend que la justice mène, par son instruction puis par le jugement qui s’en suivra, les plus grandes investigations pour d’une part tenter de comprendre et faire le maximum de lumière sur les faits, puis d’autre part, obtenir le plus haut des débats, la plus haute des réflexions en vue d’une réponse pénale, pour que plus jamais ne se reproduisent de tels agissements », précise son avocate.
« Ça fait un an et je suis dévasté. Avant le drame, j’avais une vie heureuse. Jusqu’au bout de ma vie, cette journée (le 14 octobre 2022, NDLR) sera dans ma tête. C’est impensable (…) Ma fille c’est un amour, et ça restera toujours mon amour. Elle vit toujours pour moi », explique le père de Lola dans un entretien accordé à M6 . « Cette femme qui a enlevé la vie de ma fille, elle a tué toute une famille. J’ai perdu ma femme, j’ai tout perdu », poursuit-il. « Si on l’avait expulsée plus tôt (la suspecte, NDLR), peut-être que le malheur serait pas arrivé », estime-t-il aussi.
Dans une lettre diffusée par Le Figaro, le grand frère de Lola lui rend hommage, un an après sa mort. « Je t’écris ce mot déjà pour te dire à quel point tu me manques énormément depuis que t’es partie voir les étoiles (…) La vie est très longue sans toi », lui écrit Thibault, 18 ans.
Plus tôt, le 18 août dernier, jour où Lola aurait dû fêter ses 13 ans, sa tante avait publié un long message sur Facebook en sa mémoire. « Il ne se passe pas une journée sans que je ne pense à toi Lola. Le matin en me levant où je me dis : "non ce n’est pas possible !". La journée où un mot, un geste, une situation, une musique me rappelle inévitablement à ton souvenir. Le soir venu sans cesse cette question me hante : "Pourquoi" ? Pourquoi toi ? Pourquoi ce jour-là ? Pourquoi cette haine ? Pourquoi a-t-elle décidé ce jour-là de mettre fin à ta vie ? », questionnait sa tante.
« Passer à autre chose »
Du côté du 119 rue Manin, dans le 19e arrondissement de Paris, la loge de gardiens où vivait la famille de Lola est devenue une « loge de service » inhabitée. Sur place, les habitants rencontrés expliquent « vouloir passer à autre chose ». « On ne s’attendait pas à des choses comme ça ici. Ça a été un immense choc pour tout le monde mais ce n’est plus un sujet de discussion entre les habitants », explique une résidente de longue date. « Les gens sont passés à autre chose entre guillemets. Ce qui s’est passé est horrible mais la vie continue », abonde un voisin.
L’appartement où Dahbia Benkired est soupçonnée d’avoir tué la petite Lola est toujours entravé par les scellés de la police judiciaire. La suspecte était régulièrement hébergée dans ce logement, sous-loué par sa sœur aînée. Cette dernière a été expulsée vers l’Algérie fin 2022.
Les scellés, qui permettent de maintenir l’appartement dans l’état où il était au moment du crime, sont maintenus jusqu’à la réalisation d’une reconstitution, à laquelle assistent les juges d’instruction, généralement en fin d’enquête.
« La vie est très longue sans toi » : la lettre poignante de Thibault un an après le meurtre de sa petite sœur Lola Par Guillaume Poingt Publié le 14/10/2023
« Je voulais aussi te dire merci de veiller sur nous », écrit le jeune homme de 18 ans dans ce texte, un an après le meurtre de Lola.
Le 14 octobre 2022, le corps sans vie de la petite Lola, 12 ans, était retrouvé dans une malle en plastique, déposée dans les parties communes de la résidence du 19e arrondissement de Paris où la fillette blonde vivait avec ses parents.
Un an après ce crime abject, son grand frère Thibault, 18 ans, rend hommage à sa petite sœur dans une lettre publiée ci-dessous par Le Figaro.
« Salut ma Lola (ma petite sœur),
Je t’écris ce mot déjà pour te dire à quel point tu me manques énormément depuis que t’es partie voir les étoiles.
Sans toi je m’ennuie beaucoup, je peux même plus t’embêter ou rigoler avec toi.
Je voulais aussi te dire merci de veiller sur nous.
Je suis si désolé ; à la base c’est dans l’autre sens, le rôle d’un grand frère c’est de protéger sa petite sœur pour ensuite lui apprendre des choses. Total j’ai même pas réussi à le faire. J’espère que tu me pardonneras un jour.
Par contre je te promets de prendre soin de Papa et Maman et de les faire rire à chaque moment où c’est difficile (même quand ça l’est pas d’ailleurs).
Ça fait un an que tu nous as quittés et la vie est très longue sans toi.
Tu as pu rencontrer Papi et Pépé ? Parce qu’on ne les a jamais connus et j’espère qu’ils sont sympas avec toi même si j’en suis sûr que oui. Et Mémé elle va bien ? Et Tonton il est content qu’on ait été champion du monde en 2018 ? On n’a jamais pu le fêter avec lui.
Je finis ce message pour te dire que je t’aime et je vais tout faire pour te rendre heureuse et rendre ma famille heureuse.
Bisous volants »