Les débiles du vinyle

Les débiles du vinyle

Ceux qui ont plus de 55 ans ont connu la période vinyl jusqu’à son déclin. En 1990, j’étais persuadé que l’extinction était définitive. Des disquaires liquidaient les derniers 45 tours à un prix dérisoire. J’en ai d’ailleurs acheté quelques uns.

Plus de 30 années ont passé, et le vinyl fait un retour en force avec des rééditions de titres anciens et l’édition de titres bien postérieurs à 1990 et qui n’avait d’ailleurs jamais été édité qu’en CD.

J’étais même surpris de constater des rayons pleins de vinyls dans une FNAC d’une métropole de province.

Il y a moment, où il faut dénoncer, ce qui n’est qu’une supercherie marketing d’Univers Sale et ses potes Warner et Sony. Non le son des vinyls est cradingue. Ça craque de partout, ça a du bruit de fond, la durée d’enregistrement plafonne à 45 minutes pour deux faces d’un 33 tours 30 cm contre 80 minutes pour un CD.

En effet, le rapport signal sur bruit plafonne à 60 dB (contre le 96 dB pour le CD) et la séparation entre canaux est de l’ordre de 20 - 25 dB maxi (96 dB pour le CD). Pour la bande passante, si le vinyl est bien gravé, on peut atteindre les 20 kHz mais il faudra que la cellule la restitue, ce qui n’est pas gagné d’avance.

Bref, ce n’est qu’une arnarque de plus pour les idiotphiles !

À relire : http://dqp.fr/spip.php?article129