le fin de SFR

Mise à jour du 15 mars 2014

Finalement, Vivendi proprio d’SFR a préféré la surenchère d’Altice uméricâble. On verra bien ce que ça donnera par la suite. Je suis prêt à parier qu’une fois qu’Altice aura bien rincé SFR par une gestion encore plus désastreuse que celle actuelle (sinon SFR ne serait pas mis en vente), il essayera de s’en débarasser à son tour. Illiad-Free et Bouygues Télécom seront à nouveau sur les rangs et négocieront cette fois-ci le rachat à un prix dérisoire.


Ça sent le sapin pour SFR. En effet depuis quelques SFR, l’entreprise en difficultés souhaite revendre son réseau fixe et mobile au plus offrant. Le difficultés d’SFR ne m’étonne guère, je fus client forcé chez eux, et j’en suis parti par vraiment content.

Alors que Numéricable était jusqu’à maintenant pressenti pour la reprise, Illiad-Free manifestait un certain intérêt pour la partie mobile, la partie fixe ne l’intéressait pas, étant déjà bien implanté dans ce secteur depuis une dizaine d’année.

Mais on ne peut pas dire que Numéricable soit un innovateur dans les nouvelles technologies. La réputation est même plutôt mauvaise au point que certains la surnomme Miséricable. Il faut dire que la ville où j’habite, bien que bénéficiant d’une concession multidécénale, Numéricable repreneur de feu Citesssonne, n’a pas déployé d’internet ni de téléphone VOPIP sur le réseau de TV câblée et le basculement de la télévision analogique à la télévision numérique s’est effectué bien après celui de la TNT dans la région. Autant dire que le très haut débit ce n’est pas pour demain.

Le dimanche 9 mars coup de théâtre dans les NTIC. Bouygues Télécom, revendrait pour une somme rondelette son réseau mobile à Free pour reprendre celui d’SFR et s’offrir également le réseau fixe d’SFR. Ça tombe bien car Bouygues n’a pas spécialement développé les infrastructures du réseau fixe qu’il avait racheté à Club-Internet. Enfin ça arrangerait bien aussi, Free car si le réseau Free Mobile est désormais performant, c’est grâce à l’itinérance sur le réseau Orange. Ce n’est pas moi qui le dit mais mon téléphone mobile à chaque fois que je lui pose la question à ce sujet.


http://www.pcinpact.com/news/86365-rachat-sfr-free-mobile-et-orange-se-frottent-mains.htm

Rachat de SFR : Free Mobile et Orange se frottent les mains Les leurs, pas entre elles

Si nous ne savons pas encore qui de Numericable ou de Bouygues Telecom arrivera à mettre la main sur SFR, tout indique qu’Orange et Free Mobile ne seront pas perdant au change. Ce dernier pourrait notamment profiter de fréquences vendues à prix cassés par Bouygues (s’il gagnait la palme), forcé par l’Autorité de la concurrence.

Bouygues SFR synergies

Les synergies possibles entre SFR et Bouygues, selon ce dernier Orange : « Ce n’est pas une mauvaise nouvelle »

Suite à l’officialisation des offres de Bouygues et de Numericable pour croquer SFR, la filiale télécom de Vivendi, les réactions en bourse ont été immédiates. Orange a réalisé un bond impressionnant de 10 % jeudi (en partie aussi grâce à ses bons résultats financiers), croissance confortée encore hier, tandis qu’Iliad a tout simplement signé un nouveau record cette semaine, valorisant la société à quasi 11 milliards d’euros.

Mais pourquoi une telle effercervence pour les deux principaux concurrents de Bouygues et SFR ? Du côté d’Orange, son PDG Stéphane Richard n’a pas caché ne pas craindre du tout de futures alliances ni un retour à trois opérateurs mobiles. « Mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Nous ne sommes pas hostiles en soi à la réduction du nombre d’opérateurs en France » a-t-il ainsi déclaré lors d’une entrevue accordée à La Tribune.

Si le duo Bouygues/SFR risque d’être plus important qu’Orange en nombre d’abonnés mobiles, cela n’inquiète pas pour autant l’opérateur historique. Richard estime même qu’en valeur, sa société devrait encore être supérieure, d’autant qu’il y a toujours des pertes après une fusion. « Je pense que cela pourrait même booster les équipes d’Orange qui seraient obsédées par l’idée de redevenir leader. Ce ne serait pas un drame ! » a-t-il même ironisé. Bouygues : s’assurer « que Free dispose d’un réseau suffisamment fort »

Dès lors qu’une telle fusion est de toute façon longue à mettre en place, le patron est persuadé que sa société profitera au maximum de la période de transition inhérente à ce type de rapprochement, « et Free aussi j’imagine ! » a-t-il de plus rajouté. Free Mobile, justement, est tout simplement donné comme grand gagnant par notre confrère Le Figaro. Il faut dire que Bouygues a ouvertement expliqué qu’en cas de rachat de SFR, il fera des concessions. « Nous sommes prêts à garantir une animation forte du marché, en proposant des conditions d’accès favorables à notre réseau aux opérateurs virtuels et en assurant que Free dispose d’un réseau suffisamment fort pour être concurrentiel » a ainsi expliqué Olivier Roussat, le patron de Bouygues Telecom.

Un discours confirmé par Martin Bouygues lui-même. Interrogé par Les Échos, le milliardaire a ainsi expliqué que l’Autorité de la concurrence pourrait demander des contreparties importantes à Bouygues, « permettant à Free ainsi qu’aux MVNO de continuer à animer la concurrence sur le marché ». L’opérateur comprend que des contreparties lui seront imposées, et il ne compte a priori pas s’y opposer. Virgin Mobile : « Free aura son réseau pour pas cher »

Selon toute vraisemblance, Free Mobile pourrait bien récupérer quelques fréquences à de très bons tarifs. « Free n’avait pas été très bien servi lors des dernières enchères » note d’ailleurs Stéphane Dubreuil, consultant spécialisé dans les télécoms. « Xavier Niel va dire qu’il n’en a pas besoin et fera tout pour payer le réseau et les fréquences le moins cher possible. Mais au final ce serait une très bonne opération pour son groupe » explique pour sa part une source proche d’un opérateur concurrent interrogé par Les Échos.

Une argumentation qui va dans le même sens de celle Geoffroy Roux de Bezieux, vice-président du Medef et patron de Virgin Mobile France. Lors d’une entrevue accordée à Stéphane Soumier sur BFM TV, l’homme a ainsi déclaré : « Probablement que si cette opération va au bout, il est évident, probable, certain, que l’Autorité de la concurrence demande à la nouvelle entité fusionnée de céder une partie de ses fréquences, et du coup Free aura son réseau, j’allais dire pour pas cher. »

Une fusion entre Bouygues et SFR aurait quoi qu’il en soit pour conséquence de légitimer en quelque sorte un rapprochement entre Orange et Free. Tout du moins, les tensions vis-à-vis de leur accord d’itinérance devraient s’amoindrir, dès lors que l’on jugera normal que le petit poucet soit avantagé vis-à-vis des autres géants. Et si l’autre scénario, celui mariant SFR et Numericable, venait à avoir lieu, à quelles conséquences doit-on s’attendre ? Cette fois, ce serait à la fois Bouygues et Free qui seront en quelque sorte esseulés. De quoi les pousser à se rapprocher ? Pas forcément, sachant que SFR s’est déjà rapproché de Bouygues concernant son réseau mobile, et qu’il dispose d’un cofinancement avec Orange pour la fibre.

Notez enfin que dans sa dernière lettre hebdomadaire, l’ARCEP tient à préciser que conformément à la loi, elle « sera amenée à formuler un avis dont l’Autorité de la concurrence tient en général le plus grand compte ». Si c’est bien entendu l’Autorité de la concurrence (française voire aussi européenne) qui décidera des différentes concessions à faire selon les scénarios, il est certain que l’ARCEP tout comme le gouvernement auront aussi leurs mots à dire.

Nil Sanyas


http://www.pcinpact.com/news/86368-...

Si Bouygues Telecom rachète SFR, Free récupèrera son réseau 2G, 3G et 4G Quivalemieuxsentirer.com

Alors que Bouygues Telecom et Altice (Numericable) sont en lice pour racheter SFR, un nouvel accord vient d’être annoncé. Dans l’hypothèse où le premier remporterait la mise, Iliad pourrait ainsi racheter un portefeuille de fréquences 2G/3G/4G ainsi que le réseau de Bouygues, pour un montant pouvant atteindre 1,8 milliard d’euros.

Iliad presse

La vente de SFR n’est plus qu’une question de temps. En effet, Vivendi avait donné une date butoir pour que les repreneurs intéressés déposent un dossier, et ils sont au nombre de deux : Altice (Numericable) et Bouygues Telecom. Ce dernier a même détaillé dans les grandes lignes son plan de reprise.

Mais les choses s’accélèrent et Iliad vient d’annoncer officiellement « avoir signé un accord de négociations exclusives avec le groupe Bouygues et la société Bouygues Telecom en vue du rachat d’un portefeuille de fréquences 2G/3G/4G et du réseau de téléphonie mobile de Bouygues Télécom pour un montant pouvant aller jusqu’à 1,8 milliard d’euros ». Par contre, nous n’avons pas de détails sur les blocs de fréquences visés par cet accord. Cela ne serait par contre valable que si Bouygues Telecom remporte la mise en rachetant SFR.

Free évoque donc un retour à trois opérateurs, mais il disposerait dans cette nouvelle configuration d’un réseau complet en 2G, 3G et 4G, ce qui devrait permettre de faire des économies, que ce soit sur l’accord d’itinérance avec Orange ainsi que sur le déploiement des sites et des antennes. Iliad précise que « cette opération a vocation à être financée avec les ressources propres et bancaires du Groupe et sans recours à une augmentation de capital ».

Désormais les pions de chaque protagoniste sont avancés et il faudra maintenant attendre l’annonce du gagnant de la part de Vivendi puis la réaction de l’ARCEP et de l’autorité de la concurrence, que ce soit au niveau national ou européen.

De son côté, Bouygues Telecom n’a pas encore publié de communiqué de presse. Bien évidemment, nous reviendrons plus en détail sur les conséquences de cette annonce dès demain.

Sébastien Gavois