Le radar une boîte à fric hyper rentable

Au début j’ai hésité où classer l’article. Dans finances tant ça rapporte à l’État ? Dans consommation tant ça a tendance à devenir un poste budgétaire à dépenses obligatoires ? J’ai finalement opté pour le mettre dans le fourre-tout libres pensées faute de mieux ...

Oui les radars sont des boîtes à fric. Je n’ai pas oublié cette décision en mai 2011 de Sarkoléon d’enlever les panneaux avertissant les radars (en plus d’interdire les GPS les signalant). Une volée de bois vert à suivi, et était largement méritée. Depuis 2002, les radars étaient soit disant été placés aux endroits les plus accidentogènes et voilà que subitement les panneaux qui les signalent sont enlevés. Où était la logique ? (celle du fric bien sur !)

Alors si l’État est revenu (difficilement vu qu’il ne se trompe jamais) sur cette décision comme celle des alcootests obligatoires même pour ceux qui comme moi ne boivent jamais, la pression des radars continue de s’accentuer.

Ainsi Manuel Valls continue d’enfoncer le clou en annonçant début octobre 2015 le déploiement de nouveaux radars réels mais aussi le déploiement de radars fictifs pour faire peur où que l’on soit.

Plusieurs remarques :

  • Aucun effort n’est fait pour coincer les chauffards bourrés, drogués ou simplement avec le smartphone à la main,
  • Les indications de vitesse sont très souvent minorées par rapport aux conditions réelles. Il est réellement curieux que les limites de vitesse s’échelonnent en France de 20 km/h en 20 km/h (30 50 70 90 110 130),
  • On peut se faire flasher en étant largement en dessous des limites de vitesse comme cela m’est arrivé deux fois de suite fin avril 2016. Une première fois à 92 km/h au lieu d’une limite à 110 km/h sur la D1016 à Cauffry (60) et une seconde fois à 60 km/h au lieu d’une limite à 90 km/h sur la D1016 à Attin (62). Je n’ai certes pas reçu les contraventions, mais j’ai bien vu les flashs à ces deux reprises. Qu’aurais-je pu plaider au tribunal en dehors de ma bonne foi ? Je ne me déplace par en compagnie d’un huissier équipé d’un chronotachygraphe homologué et vérifié périodiquement.

Redoublons de méfiance sur ces boîtes à fric. Heureusement, qu’il existe des sites comme http://www.radars-auto.com qui recense avec régularité les emplacements de ce qui est souvent des pièges à pigeons ...

http://www.leparisien.fr/societe/le...

Le radar, c’est rentable

Installés au nom de la sécurité routière, les radars sont aussi une manne pour l’Etat. En 2015, les PV ont rapporté 789 M€. Frédéric Mouchon | 27 Mai 2016, 07h00 | MAJ : 27 Mai 2016, 05h55 réagir

En période de disette budgétaire, il y a un domaine dans lequel l’Etat peut se féliciter d’avoir investi : celui des radars automatiques. D’après une note que vient de publier la Cour des comptes, ils ont rapporté l’an dernier 789 M€, soit 7 % d’augmentation par rapport à 2014 et donc près de 50 MEUR supplémentaires dans les caisses de l’Etat.

D’année en année, cette manne financière augmente. Depuis 2009, les recettes des flashs ont augmenté de 38 %. « Les radars n’ont jamais autant rapporté à l’Etat mais cette course à la rentabilité est inacceptable pour les conducteurs qui se comportent de mieux en mieux, ainsi que le prouve le nombre de flashs comptabilisés en 2015 », souligne le délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes, Pierre Chasseray.

Une technologie plus efficace

Le fait est qu’avec un total de 20,24 millions de flashs (contre 20,37 millions en 2014), les cabines ont crépité légèrement moins que l’année précédente. Mais l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) est de plus en plus performante dans l’analyse des photos de contrevenants. Du coup, plus de 13 millions de PV ont pu être envoyés l’an dernier. « Comme nos radars sont plus efficaces, nous avons moins de photos inexploitables et le taux de recouvrement des amendes est meilleur, souligne le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe. Par ailleurs, en 2015, des accords d’échanges de données étaient conclus avec huit Etats de l’Union européenne qui nous permettent désormais d’envoyer des PV à des automobilistes belges, luxembourgeois, hollandais, allemands, espagnols, suisses, roumains ou polonais. » Ils ont été rejoints depuis le début de l’année par les conducteurs italiens, — ils sont environ 420 000 à se faire flasher chaque année en France —, qui ne peuvent plus passer à travers les mailles du filet.

Le montant des recettes liées à ces radars n’est en tout cas pas près de baisser car l’Etat compte en installer 500 supplémentaires d’ici à fin 2018.