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Et c’est parti pour l’année 2014 !

Les fêtes de fin d’année à peine passée, il faut se mettre au régime non seulement, à cause de tous ces repas en famille et entre amis mais pour ceux à venir. Je parle des cérémonie des voeux.

Hormis quelques communes où des édiles en irascibles et odieux personnages font faire du filtrage à l’entrée, c’est l’occase de s’en mettre plein le bide avec le fric de vos impôts.

Point n’est nécessaire d’arriver en avance. Le but est d’arriver pile au moment où le maire dit "et maintenant je vous propose de fêter cela autour du verre de l’amitié". Une certaine expérience est nécessaire, car certains maires complètement mégalos adressent pendant une heure et demie leurs voeux à tout le monde y compris aux chats, aux chiens, aux réverbères, aux abribus et aux pots de fleurs. D’autres seront plus concis, bâcheront tout ça en un quart d’heure et lorsque vous arriverez, tout sera déjà avalé et dégluti.

Les plus organisés viendront avec leur doggy-bags ou leurs Tupperware(tm). La qualité de ce qui est servi est variable. Cela va des excellents petits fours avec en fin de repas des succulents mini-éclairs au chocolat (j’adore) arrosé au crémant d’Alsace (pas de champagne - il ne faut pas exagérer) aux vulgaires chips et cacahouètes avec de l’Oasis.

Pour y participer, renseignez-vous sur les sites internet, dans la presse locale etc ... Le but c’est de collectionner les dates pour en faire un maximum.

Le plus amusant, c’est de constater la précipitation des convives au coup de sifflet du départ. Le buffet recule de 3 mètres sous la cohue. Vous serez également stupéfaits par la capacité d’absorption des petits vieux. Ils prétendent être handicapés, mais quand on crie "Y du rab !", il y en a qui se lèvent de leur fauteuils roulants. Atteints d’Alzheimer pour nombre d’entre eux, ils n’ont pas pour autant oublié les restrictions alimentaires sous l’occupation et ont gardé tous les réflexes essentiels de la survie en cas de situation difficile.